LES PROCHAINES ATIVITES

vendredi 12 janvier 2018

2017-01-12 Comines JESPO : «C’est toujours pareil avec cet adversaire Face à Merkem, la reprise n’a pas été celle escomptée par Comines et Thierry Clatot. Le coach en voulait à ses joueurs mais également à l’arbitre et son adversaire. LoÏc DEFOORT du journal l’Avenir.

Dans tout championnat, il y a forcément des équipes qu’on est content de retrouver car on sait que tout se passera bien ou du moins, que rien ne se passera mal! Il y en a d’autres qu’on aimerait éviter si on le pouvait mais qu’on est bien obligé d’affronter avec, toujours, une certaine appréhension. En P3A, Comines savait que rien ne serait facile dimanche en accueillant Merkem, le sixième classé avant son déplacement à la Jespo et donc en lice pour une qualification au tour final. Confirmation au regard du verdict final. Défaite 1-2 pour des locaux qui ont commis deux grosses erreurs: louper un penalty après quelques minutes de jeu à peine et enchaîner avec une première période jouée sur un rythme mineur.
Un cadeau et un hors-jeu : Ça n’a pas raté: Merkem en a profité pour rentrer à la pause avec un avantage de deux buts! Des réalisations qui restent en travers de la gorge du coach cominois, Thierry Clatot, qui en voulait à ses propres joueurs mais aussi à l’arbitre de la rencontre: «Soyons clairs d’entrée de jeu: si on est mené 0-2, c’est d’abord de notre faute! L’adversaire a montré de l’envie lors des 45 premières minutes; il n’y en avait pas assez de notre côté. Voilà comment on se met en danger alors qu’il y avait de la place. La preuve avec ce penalty que l’on se procure à la 7e. Un péno manqué, ça arrive et là n’est pas du tout le souci! Le problème est de ne pas avoir su enchaîner positivement… Un match ne s’arrête pas un penalty raté, surtout quand ce fait de jeu arrive si tôt dans la partie. Merkem a profité de notre manque d’implication pour prendre les devants. Et je l’aurais accepté sans trop sourciller si les deux buts inscrits l’avaient été de façon régulière. Mais Merkem a bénéficié de l’aide de l’arbitre. L’ouverture du score tombe sur un penalty cadeau; je ne sais pas où le ref a vu qu’il y avait une faute! Et le 0-2 arrive sur une action où un joueur visiteur est au moins deux mètres hors-jeu; c’était juste hallucinant!»
Toutes les ficelles du métier : Deux erreurs qui ont énervé les Cominois de Thierry Clatot: «Là, on s’est emballé, on a encore été moins concentré! Cela n’a évidemment rien arrangé… Heureusement, à la pause, on a repris nos esprits et on a vite réduit le score au retour des vestiaires. Mais le but de Colnot est alors resté sans suite, la faute à un adversaire qui était bien regroupé mais qui a tiré sur toutes les ficelles du métier pour proposer un jeu anti-fair-play.»
Gain de temps à rallonge, provocations verbales, gestes antis-sportifs: Merkem s’est apparemment illustré dimanche sur la pelouse de la Jespo! «C’est toujours pareil contre cet adversaire. Dès qu’ils mènent, ses joueurs gagnent du temps pour un rien; il faut toujours deux minutes pour botter un six mètres, tirer un corner, effectuer une remise en jeu. Il suffit que vous tombiez sur un arbitre qui accepte ce genre de pratique pour que vous soyez assuré de perdre! C’est ce qui est arrivé», précise encore Thierry Clatot.
«Racistes contre les Flamands» : Un coach qui n’aurait pas insisté sur la prestation arbitrale si les événements n’avaient pas pris une tournure plus que navrante. «Les supporters de Merkem sont tombés dans la provocation purement gratuite avec des insultes racistes envers mes deux joueurs d’origine étrangère. On a essayé d’interpeller l’arbitre; sa seule réponse a été la suivante: “Vous pouvez parler; ici à Comines, vous êtes racistes contre les Flamands!” Je n’en croyais pas mes oreilles! Et là, deux choses l’une: soit je me lâche et je suis radié du milieu du foot, soit je me tais et je me dis qu’il y aura bien des jours meilleurs! Mais c’est dur à accepter. Dimanche, j’ai quitté le stade non pas déçu mais écœuré.»
 Désormais onzième puisque dépassé par La Panne et Proven, Comines tentera d’oublier tout cela dès ce week-end à Geluveld avec un Thierry Clatot qui à raison, préfère se montrer philosophe: «On fera notre possible, comme toujours! De toute façon, ça reste du foot. Il y a bien plus grave dans la vie.»
Les Cominois sont tombés sur une équipe de Merkem qui a fait du gain de temps une vraie spécialité. Plus qu’agaçant!

Aucun commentaire: